Fondé en 2020 sous l’impulsion d’un groupe de chanteurs de la Maîtrise Notre-Dame de Paris ayant bénéficié de l’enseignement de Sylvain Dieudonné, l’ensemble Pérotin le Grand se consacre à la redécouverte et à la promotion du patrimoine musical de la cathédrale Notre-Dame de Paris, du Moyen Âge à nos jours.
Sous la direction artistique de Sylvain Dieudonné, l’ensemble a pour vocation de porter ce patrimoine hors les murs. Avec une prédilection pour le chant grégorien et le répertoire de l’École de Notre-Dame (XIIe – XIIIe siècle), Pérotin le Grand interprète également les autres formes de la musique du Moyen Âge, sacrées et profanes. Il explore en particulier toutes les musiques qui, au cours du temps, ont gardé un lien avec le chant grégorien, et il valorise la création contemporaine.
À géométrie variable, l’ensemble se produit a cappella ou accompagné d’instruments spécialisés.

Sylvain DIEUDONNÉ vièle médiévale et direction
Titulaire de nombreux prix au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Sylvain Dieudonné s’est spécialisé dans l’étude du chant grégorien et des musiques médiévales.
Une grande partie de ses travaux de recherche est consacrée à l’étude et à la restitution du patrimoine musical de Notre-Dame de Paris.
Ses activités de chef de chœur et de pédagogue à la Maîtrise de la Cathédrale (1994-2019) lui ont permis de créer des partenariats avec de nombreux artistes et ensembles spécialisés. Il prend la direction musicale de l’ensemble Pérotin le Grand en 2020. En septembre 2022, il est nommé professeur de Chant grégorien au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Helena BREGAR soprano, cheffe de chœur, danseuse
Chanteuse d’origines polonaise et slovène, détentrice d’un master d’art en chant classique & d’art dramatique de l’Académie de Musique à Bydgoszcz et du Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien au Pôle Supérieur Paris Boulogne-Billancourt dans la classe de chant baroque, elle a étudié la direction de chœur au conservatoire de Nantes. Lauréate de plusieurs concours internationaux, son répertoire s’étend de la musique ancienne à la musique contemporaine. Elle travaille avec les ensembles français Ensemble Flores Myrtae, la Compagnie La Tempête, l’Ensemble Vox Cantoris, Les Musiciens de Saint-Julien ainsi que l’Ensemble Intemperata (Pologne), l’Ensemble Musica Cubicularis (Slovénie) et l’ensemble vocal de musiques du monde Mundovox, qu’elle dirige. En 2022, elle fonde l’Ensemble La Sensible (musique ancienne, traditionnelle et improvisée). En chant traditionnel, Helena utilise la technique vocale dite du « cri-chant » qu’elle enseigne lors de stages qu’elle organise régulièrement. Elle pratique également la danse baroque, renaissance et traditionnelle.

Raphaël MAS contre-ténor, percussionniste, compositeur
Né à Paris, il entre à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris en 1992, où il poursuivra sans interruption ses études musicales jusqu’au diplôme supérieur d’études vocales, études complétées au CNSM de Lyon.
Il participe à de nombreux concerts, enregistrements et tournées, en tant que chanteur et / ou percussionniste avec des ensembles tels qu’Alla Francesca, la Kamerata d’Athènes, l’Ensemble vocal de Notre-Dame de Paris, A Sei Voci, Pygmalion, Correspondances, Le Poème Harmonique, Les Solistes de Lyon, l’Ensemble vocal de Nantes, Les Cris de Paris, l’ensemble William Byrd, Vox Cantoris, Le Concert Spirituel, le chœur de chambre de Namur, etc. À la demande de certains ensembles, il compose plusieurs pièces, telles que Veni creator spiritus, pièce pour ensemble de solistes à 8 voix égales (SA), cornet et vièle à archet (2011), les Sept dernières paroles du Christ, pour ensemble de voix d’hommes et clarinettes, Exode(s), pour trois voix de femmes et viole de gambe (2013), Old song (2016), pour quatuor vocal, Duo pour violoncelle seul (2019), pour violoncelle et voix d’alto, À travers temps (2020), pièce en deux pour huit voix a cappella ou chœur, ainsi qu’un Regina Cæli commandé par l’ensemble 6 voix dans la nuit (2024).

Pascal Bezard (baryton-basse)
Éric Gervais (ténor)
Samuel Guibal (baryton-basse)

Depuis sa création dans les premiers temps carolingiens, le répertoire grégorien connaît des interprétations très diverses. Chant officiel de l’Église romaine, il est le chant de prière et d’office des monastères, mais aussi la musique des grandes chapelles papale et impériale, où il est interprété par les chantres professionnels au service de l’Église des Princes.
C’est dans cette optique du travail régulier du répertoire par un groupe de chanteurs professionnels que l’ensemble Magnus Liber conçoit la présentation en concert de ce grand corpus de notre musique occidentale, sans oublier la grande palette d’émotions et sa spiritualité originelle.
Essayant de se rapprocher de l’idée de ces grandes chapelles du Haut Moyen Âge, l’ensemble Magnus Liber se produit en chœur d’hommes de deux à sept chanteurs suivant les programmes et les lieux.
L’ensemble travaille sous la double direction musicale d’Éric Gervais et Pascal Bezard, chacun apportant ses compétences, son expérience, ses envies, sa personnalité.
Évitant à la fois le catalogue musicologique et la para-liturgie, les programmes sont construits autour des grands thèmes qui irriguent les textes du chant grégorien. Ainsi, lors de chaque concert, l’ensemble Magnus Liber propose autour d’un thème d’explorer la diversité des formes musicales, des plus simples aux plus ornées, la distribution vocale variant pour servir au mieux chaque pièce (chœur, soliste, dialogue entre solistes ou entre solistes et chœur, etc.).
Le répertoire de l’ensemble Magnus Liber explore ainsi la musique du temps de Charlemagne, mais aussi au travers de la polyphonie, sa survivance au temps des premiers Capétiens jusqu’à l’immense floraison de l’École Notre-Dame au moment de la construction de la cathédrale gothique ainsi que des chefs d’œuvres du répertoire des grands compositeurs du bas Moyen Âge tel que Guillaume de Machaut au XIVe siècle.

David Galoustov incarne le prodige musical par excellence. Né de parents violonistes, ce phénomène du violon donne son premier concert en soliste à Moscou dès l’âge de 9 ans. Son parcours l’amène de la Russie vers Paris, où il perfectionne son art auprès d’Alexandre Brussilovsky, élève de Léonid Kogan et de Yuri Yankélévitch, puis de Miroslav Roussin, disciple de David Oïstrakh. Il intègre ensuite le conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Gérard Poulet, où il décroche un premier prix de violon et un Diplôme de Formation Supérieure.
Son talent exceptionnel lui vaut une série impressionnante de distinctions : finaliste du concours Yehudi Menuhin, prix d’honneur du concours de Radio France, deuxième prix du concours des jeunes interprètes de Kharkov. Il devient également lauréat de la Fondation de France avec le Prix Drouet-Bourgeois, du concours international de violon Alexandre Glazounov et de la Fondation Natexis Banque Populaire.
Ses tournées l’emmènent dans toute la France, des Opéras de Strasbourg, Lille et Limoges aux prestigieuses salles Pleyel et Gaveau, en passant par Les Serres d’Auteuil. À l’international, il se produit en Suisse, Russie, Ukraine, Angleterre et Canada. Il collabore régulièrement avec l’Orchestre Philharmonique de Paris, l’Orchestre National de France, l’Ensemble orchestral de Paris, l’Orchestre du Capitole de Toulouse et l’Orchestre de la Nouvelle Europe.
Sa discographie débute en 2001 avec un premier CD chez Lyrinx, accompagné du pianiste Julien Gernay. Cet enregistrement, consacré aux œuvres de Tchaïkovski, Wieniavsky, Kreisler, Paganini, Saint-Saëns et Ysaÿe, distribué par Harmonia Mundi, reçoit un accueil critique unanime avec quatre étoiles du Monde de la Musique et quatre diapasons de Diapason. En 2005, toujours chez Lyrinx avec Julien Gernay, il enregistre les sonates n°2 et 3 d’Edvard Grieg et huit pièces de Reinhold Glière. En 2012, il grave avec Caroline Sageman l’intégrale des sonates pour piano et violon de Beethoven, captée en live au Théâtre National de Marseille « La Criée ».
Il enregistre également en violon solo sous la direction de Vladimir Cosma et se produit avec le guitariste classique Emmanuel Rossfelder.
David Galoustov se distingue par sa grande sensibilité et son jeu très fin, alliant douceur, force et fluidité. Sa sonorité pure et ronde, son timbre élégant et distingué révèlent l’influence de ses maîtres : la force de Léonid Kogan, la vivacité de Jascha Heifetz et la musicalité technique de David Oïstrakh.

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Jean-Charles Gandrille nourrit depuis l’enfance le rêve de devenir compositeur. À un peu plus de 10 ans, en réécrivant sa première improvisation, il compose sa première œuvre dans ce qui constitue pour lui une véritable révélation. Depuis lors, il n’a cessé d’écrire.
Né en 1982, il grandit à la ferme familiale, au contact de la nature et des chants d’oiseaux. Il débute ses études musicales par le piano au conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Versailles, puis étudie l’orgue à celui de Paris, où il obtient à l’unanimité les Premiers Prix d’Orgue, d’Harmonie et d’Orchestration. Il poursuit sa formation organistique au CRR de Saint-Maur, qui lui décerne une médaille d’or à l’unanimité.
De 2001 à 2006, il complète sa formation au conservatoire national supérieur de musique de Paris, recevant six prix : Orchestration, Harmonie, Improvisation à l’orgue, Analyse, Contrepoint, et Fugue et Formes. Parallèlement, il s’initie au violon pendant six ans, puis au violoncelle depuis neuf ans.
Il étudie la composition lors de stages avec Jean-Louis Florentz, grand compositeur français qui marquera durablement son parcours et encouragera sa vocation.
Entre 18 et 20 ans, il remporte trois Concours Internationaux d’Improvisation à l’Orgue : Second Grand Prix et Prix du public à Chartres en 2000, devenant à 18 ans le plus jeune lauréat de l’histoire du concours ; Premier Prix à Saarbrücken en 2001 ; Premier Prix et Prix du Public du Concours Yoann Pachelbel de Nuremberg en 2002.
Ses compositions lui valent plusieurs distinctions internationales : Premier Prix du Concours Valentino Bucchi de Rome (2001), Premier Prix et Prix du Public du Concours de l’Orchestre de Flûtes Français de Paris (2002), et Premier Prix à l’unanimité du Concours de Composition pour orgue de Saint-Bertrand de Comminges (2006).
En 2015, il est compositeur invité du Festival d’Auvers-sur-Oise, où une dizaine de ses œuvres sont interprétées, dont une par Renaud Capuçon. L’Orchestre Philharmonique du Qatar lui commande plusieurs œuvres enregistrées sur CD en 2015, avec le soutien de la Fondation Marcelle et Robert De Lacour.
Notre-Dame de Paris lui commande également des œuvres, notamment un Magnificat créé en 2016 et paru chez Warner Classics en 2020. Son Stabat Mater devient en avril 2019 la dernière polyphonie chantée à Notre-Dame, vingt-quatre heures avant l’incendie, totalisant 40 000 vues sur YouTube.
Ses créations récentes incluent un Oratorio de Noël (2021), un Livre pour Violoncelle pour Gautier Capuçon (2023), et l’album « Gandrille Piano Trio » avec David Galoustov et Grégoire Korniluk (2024).
Il accumule les prix internationaux récents, couronnant une carrière exceptionnelle. En 2023, il remporte le 10e concours Fernando Rielo de Madrid pour « Tibi Domine ». En 2024, il obtient le Prix Spécial du Concours Mansurian d’Arménie pour Five Poems of Saint Gregory of Narek. En 2025, seul occidental finaliste, il décroche le 2e Prix du Concours OneSong de Taiwan avec Taiwan Rhapsody. En 2025, il remporte le Special Prize au Mansurian d’Arménie, et le Premier Prix à l’unanimité du concours SEM de Sacile (Italie) pour « Life Celebration ».
Jean-Charles Gandrille est titulaire de l’orgue de Notre-Dame de l’Assomption d’Auvers-Sur-Oise et participe annuellement au Festival International de Musique.

Lisandro Pelegrina – Bertrand Dazin (contre-ténors)
Damien Rivière (ténor) – Jean-Christophe Candau (ténor – direction)
Jean-Marc Vié (basse) – Eudes Peyre (baryton)
Jean-Christophe Revel  (orgue)

ENSEMBLE VOX CANTORIS
L’ensemble Vox Cantoris (la voix du chantre) a été fondé par Jean-Christophe Candau, en 2000 dans les Alpes Maritimes. Depuis 2007 l’ensemble est en résidence à La Réole, en Gironde, et a contribué, en 2009, à la création du Festival de Musiques Anciennes de la même ville.
La lecture directe sur la notation originale, le chant au lutrin, l’ornementation, sont quelques aspects de ce travail de recherche, sous-tendu par l’étude des traités musicaux, la collaboration avec des musicologues contemporains et le recueil de traditions orales encore vivantes.
L’ensemble Vox Cantoris s’est donc donné pour mission de faire vivre ce patrimoine musical (monodique et polyphonique) qui s’étend du haut Moyen Âge pour aller jusqu’au XIXe siècle.

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ORGUE : Jean-Christophe Revel
Jean-Christophe Revel découvre l’orgue auprès de Jean-Marie Meignien, avec une prédilection pour l’orgue ancien. Ce goût le conduit à interroger sans cesse les liens entre musique et histoire, répertoires anciens et créations contemporaines, dans un travail approfondi de transmission des pratiques musicales.
Formé auprès d’Odile Bailleux, il obtient un premier prix d’orgue et de perfectionnement, avec spécialisation en musique ancienne. Il consacre sa maîtrise à la tablature de B. Schmidt Le Jeune (1607) sous la direction de Georgie Durosoir. Les rencontres avec Jean Boyer et Jean-Charles Ablitzer marquent également son parcours.
Chambriste convaincu, il se produit notamment aux côtés de James Bowman, Josep Cabré, Eugène Green, Marcel Pérès ou Jean Tubéry, ainsi qu’avec des ensembles comme Les Musiciens du Parnasse ou Sospiranti. Curieux de tous les genres musicaux, il travaille aussi bien dans les domaines de la musique ancienne que dans ceux de la musique d’aujourd’hui auprès de nombreux compositeurs contemporains tels que J. Lenot, E. Tanguy, R. Campo, B. Mantovani ou G. Pesson, qui écrivent pour lui.
Régulièrement invité dans de nombreux festivals en France et à l’étranger, il a enregistré pour France Musique et la télévision.
Titulaire du certificat d’aptitude de musique ancienne, il est le responsable pédagogique du département de musique ancienne du CRR de Paris et co-dirige celui du PSPBB, où il enseigne la basse continue et les répertoires anciens à l’orgue. Il dirige également le festival Claviers en Pays d’Auch, où il est titulaire du remarquable orgue Jean de Joyeuse de la cathédrale Sainte-Marie.

Grâce à son père musicien, Clara Pertuy commence à filer sa voix de mezzo dans la laine brute des chants traditionnels du monde et du jazz, tout en suivant de solides formations classiques. Pianiste classique diplômée de la Haute École de Musique de Genève et du pôle supérieur de musique de Bordeaux, elle devient par la suite chanteuse lyrique, obtenant un second DEM puis un diplôme de Concertiste en chant baroque à Paris. Artiste éclectique (conte, théâtre, danse, improvisation), elle participe à de nombreux projets pluridisciplinaires et crée avec Julie Leroux le duo « À mains nues » de théâtre musical en piano quatre mains.
Elle choisit alors de se consacrer à la voix et au chant, son moyen de prédilection pour invoquer l’Essentiel, ouvrir les cœurs et se relier au mystère du vivant. S’accompagnant d’un organetto médiéval, d’une lyre et d’une tampura, elle étudie alors en ce sens le chant sacré d’Orient et d’Occident, le chant indien de style dhrupad,
le yoga du son et la psychophonie MLA.
Les musiques anciennes, sacrées et polyphoniques sont des évidences dans son parcours artistique : ensemble De Caelis, Vox Cantoris, et trio corse A funtana. Mais elle a également prêté ses « multiples » voix à des compositeurs contemporains comme A. Markeas, tout en gardant bien souvent un pied dans le ciel : La Passion selon saint Jean de F. Ledroit ou encore La divine Comédie de Dante ballet de Xin Peng Wang.
Passionnée par l’écospiritualité (Jaïnisme, Ayurveda, Hildegarde, écologie intégrale), elle créée avec Jan Myslikovjan en 2022 la compagnie musicale engagée « d’Or et de Paille », marraine de l’ONG Pranayu, en faveur de la protection de la nature et de la non-violence. De nombreux projets voient alors le jour : stages, ateliers, concerts, ainsi que le disque Āyu-Louanges sacrées et profanes du monde chez Psalmus dont vous entendrez ce soir le répertoire sacré.

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L’approche musicale singulière de l’accordéoniste Jan Myslikovjan se construit dès l’enfance à travers l’improvisation et le répertoire populaire de l’accordéon.
Inspiré depuis toujours par les musiques traditionnelles, rituelles et sacrées, il se spécialise dans la musique des Balkans et la musique hindoustani qu’il étudie auprès d’Henri Tournier au conservatoire national de mausique de Paris, où il obtient également un prix d’improvisation et d’accordéon classique.
Son goût pour la création et les musiques d’aujourd’hui l’amènent à explorer les différentes facettes de l’accordéon, en solo ou à la croisée des arts : il collabore avec différents ensembles comme Ars Nova et 2E2M, est dédicataire d’une quinzaine d’œuvres originales de compositeurs tels que F. Rossé ou A. Markeas et participe à des projets pluridisciplinaires comme les 100 Non-Accordéonistes de la compagnie Hors-Laps, ou Ali Baba de la Cie Éclats…
Sa rencontre avec la chanteuse Clara Pertuy lui révèle une passion pour les musiques anciennes auxquelles il donne un nouvel éclairage en les adaptant à son orgue à bretelles dans le duo d’Or et de Paille.

Laurent Hacquard, parisien né dans une famille de mélomanes et de musiciens, fait ses études musicales auprès d’Alain Protin et de Claude Maisonneuve, avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur de Musique de Paris, où il obtient en 1981 et 82 les Premiers-Prix de hautbois et de musique de chambre, dans les classes de Pierre Pierlot et de Christian Lardé.
Il sera le hautbois-solo de l’orchestre Pasdeloup de 1982 à 2001. Il occupera également ce poste à la Comédie-Française. Parallèlement, il est engagé occasionnellement au sein des grandes formations parisiennes, notamment l’Orchestre Philharmonique de Radio-France et l’Orchestre de l’Opéra de Paris.
En soliste, on a pu l’entendre notamment dans les concertos de Mozart, Cimarosa et Bellini, Salle Pleyel, Salle Gaveau, au Théâtre des Champs-Elysées et jusqu’en Indonésie.
Il se produit également en récital, avec piano, clavecin, orgue, guitare ou harpe.
En 1990, il participe à la fondation de l’Ensemble Architecture et Musique dont il est aujourd’hui le directeur artistique. Il est aussi l’auteur de transcriptions destinées à cet ensemble.
Il enseigne dans les Conservatoires Gabriel-Fauré et Maurice-Ravel de la Ville de Paris.

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Provençale d’adoption, Françoise Dornier a commencé ses études musicales à Draguignan, avant d’entrer au conservatoire Gabriel Fauré à Paris, où elle obtient le Premier prix d’excellence de piano ainsi que le Premier Prix d’orgue de la Ville de Paris.
Elle remporte le Premier prix d’orgue du conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Michel Chapuis, avant de se perfectionner auprès de Marie-Claire Alain, dans le cycle de préparation aux concours internationaux du conservatoire national de région de Paris ; elle participe à des master-class en Belgique avec Jean Ferrard, Bernard Foccroulle, Joris Verdin, et Daniel Roth ainsi qu’en Hollande avec Bernard Bartelink et Pierre Cogen.
En 1994, elle obtient le Premier prix du concours international « César Franck », ainsi que le Prix d’interprétation « Charles Tournemire », à Haarlem (Pays-Bas).
Titulaire des certificats d’aptitude d’orgue et de formation musicale, elle a enseigné la formation musicale aux conservatoires à rayonnement régional d’Amiens puis de Rueil-Malmaison, et est aujourd’hui professeur d’orgue et de musique de chambre au conservatoire Gabriel Fauré à Paris.
Médaille d’argent de la Ville de Paris, Françoise Dornier se produit en France et à l’étranger : Allemagne, Angleterre, Belgique, Brésil, Pays-Bas, Suède, Suisse, et a enregistré un CD consacré à l’orgue romantique français.
Elle est organiste titulaire du Cavaillé-Coll/Fossaert du temple de Pentemont à Paris.

Née à Cenon (Gironde), Lys Nordet se forme d’abord à la danse classique et contemporaine avec Mlle Texier et M. Paoli (professeur au CNR de Bordeaux). Elle enseigne ensuite la danse classique et l’expression corporelle à Bordeaux, puis à Paris où elle obtient un diplôme de préparateur physique.
Elle débute l’apprentissage du chant lyrique avec Jacques Mars et intègre le conservatoire du Xe arrondissement dans la classe d’Éliane Manchet. Elle obtient son premier prix de chant des conservatoires de Paris dans la classe de Bernadette Antoine, ainsi qu’une première médaille à l’unanimité de théâtre musical et d’art lyrique dans la classe de Joëlle Vautier.
Parcours scénique : elle interprète notamment Mireille dans « Mireille » de Gounod, Belinda dans « Didon et Enée » de Purcell, Rowan dans « Le petit Ramoneur » de Britten, Gabrielle dans « La Vie Parisienne » d’Offenbach (mise en scène Jérôme Savary), Alice dans « Le Comte Ory » de Rossini, Violetta dans « La Traviata » de Verdi et Micaëla dans « Carmen ». Elle se produit dans diverses salles parisiennes, à l’Opéra-Comique, en Allemagne, aux États-Unis et en région.
Répertoire de concert : elle chante les Magnificat et Gloria de Vivaldi, le « Dixit Dominus » de Haendel, la Passion selon Saint Jean de Bach, la 9e de Beethoven, les Requiems de Mozart, Fauré, Brahms, Verdi et Saint-Saëns, ainsi que des mélodies de Fauré, Chausson, Poulenc, Debussy et Rachmaninov.
Elle collabore avec de nombreux chefs d’orchestre dont Yves Parmentier, Jean-Claude Soubeyran, Claude Schnitzler et des chefs internationaux équatoriens et chiliens. Elle participe régulièrement à des festivals en France (Bretagne, Vaison-la-Romaine, Ardèche) et à l’étranger (New York, Connecticut, Équateur).
Elle participe à des créations contemporaines d’œuvres de Pierre-André Athané, Michel Bosc, Gréco Casadesus et Alain Payette. Créatrice de spectacles, elle conçoit « Mélimél’opérette » qu’elle adapte pour différents festivals.
Depuis 2005, elle travaille avec la Compagnie Trabucco pour des spectacles lyriques et comédies musicales en tournée nationale (« Ça C’est Paris », « Les Folles Années de l’Opérette », « Piaf 100 ans d’amour »).

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Né le 8 mai 1959 à Niort, Gilles Lefèvre commence ses études de violon en 1968 au Conservatoire de la Province de Québec à Montréal avec Calvin Sieb.
En 1974, il obtient le Premier Prix du Concours de l’Orchestre Symphonique de Montréal, puis devient lauréat du Concours International des Jeunes de Prague en 1975.
Il étudie aux États-Unis à la Juilliard School auprès d’Ivan Galamian et Dorothy Delay, puis en France avec Zino Francescatti, Josef Gingold, Richard Odnoposoff et Christian Ferras. De 1976 à 1982, il étudie au CNSM de Paris où il obtient son premier prix de violon avec Christian Ferras, ainsi que le prix de musique de chambre dans la classe de Geneviève Joy.
La fondation Cziffra l’invite comme soliste lors de l’inauguration de l’Auditorium Franz Liszt à Senlis en 1977 et au festival de la Chaise-Dieu. Il se produit en soliste avec l’Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre de l’Île de France, l’Orchestre Symphonique de Nice et l’Orchestre du Capitole de Toulouse.
Chambriste, il collabore avec Christian Ferras, Georges Cziffra, Michel Plasson, Gérard Jarry, Pierre Pierlot, Marc-Olivier Dupin et ses frères Philippe, David et Alain Lefèvre. En 1981, il participe au Festival de musique de chambre de Paris avec son frère Alain, ce qui leur vaut des engagements à Bruxelles, Munich et Paris.
De 1983 à 1986, il est violon solo de l’Orchestre de chambre de Paris et de Normandie. En 1985, il obtient son Certificat d’Aptitude et débute l’enseignement, qu’il poursuit au CNR de Tours et au conservatoire P. Dukas du 12e arrondissement de Paris.
Il est violon solo de l’Ensemble Instrumental de la Mayenne avec lequel il enregistre des œuvres de Jacques Chailley et Albert Fasce (première mondiale) sur étiquette Solstice. Membre créateur du Trio Ars Viva, il est invité comme violon solo à l’Orchestre Symphonique de Tours et occupe le poste de violon solo de l’Orchestre Symphonique d’Orléans depuis 2015.
Il joue un violon Paul Kaul de 1936, modèle créé spécialement pour Georges Enesco.

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Éveillé tôt à la musique, Patrick Delabre pratique le piano et le chant. Il étudie l’orgue et l’écriture au conservatoire national de région de Lille, puis approfondit l’harmonie, le contrepoint, la fugue et l’orgue au conservatoire national supérieur de musique de Paris, dont il est quatre fois lauréat.
Nommé organiste titulaire-adjoint de Philippe Lefebvre à la cathédrale de Chartres en 1976, il lui succède en 1986, et y sera titulaire jusqu’à sa retraite en septembre 2022 ; il est aujourd’hui organiste émérite du grand orgue. Lauréat du concours international d’improvisation de Lyon et finaliste du concours international d’improvisation de Chartres, il développe son activité autour du grand orgue de la cathédrale, de l’enseignement, des concerts et des animations pédagogiques.
Après avoir enseigné l’écriture au conservatoire de Poitiers pendant vingt ans, il prend en 2003 la responsabilité des classes d’orgue de Lucé et Chartres.
Il se produit sur les grands instruments français : Saint-Maximin, Poitiers, Sainte-Croix de Bordeaux, Saint-Ouen de Rouen, et à Paris (Saint-Sulpice, Saint-Eustache, Notre-Dame). Il donne également des concerts à l’étranger : Angleterre, Belgique, Allemagne, Pologne, Tchéquie, Suisse, États-Unis, Canada, Japon.
Membre du jury de concours internationaux (Chartres, Hambourg, Saint-Blasien), il enregistre un disque Jean-Sébastien Bach et César Franck à la cathédrale de Chartres. La Maison de disque Forlane lui confie la composition d’arrangements de chansons populaires traditionnelles pour chœur d’enfants et ensemble instrumental, enregistrées par la Maîtrise d’enfants de l’école nationale de musique de Chartres en 2002.
Son enregistrement des sonates d’église de Mozart avec les membres du Quatuor à cordes de Chartres reçoit un accueil favorable de la critique. En 2006, dans le cadre du Millénaire Fulbert de Chartres, il participe comme organiste improvisateur à la création de l’oratorio Stella Maris d’Helge Burggrabe, capté par Arte et créé également à Hambourg. Il assure la création de la Messe de Chartres de Jacques Charpentier pour voix, instruments et orgue.
Il est chevalier de l’ordre des Arts et Lettres.

C’est une rencontre qui va mener Mari Akagawa jusqu’en France pour continuer d’explorer l’apprentissage de son instrument de prédilection, le violoncelle, commencé à l’âge de 12 ans au Japon, son pays natal.

Sa route croise en effet celle de Reine Flachot (1922-1998) à Tokyo et avec elle, un départ imminent pour l’École Normale de Musique de Paris où elle va continuer ses études musicales avant d’intégrer le conservatoire Paul Dukas du 12ème arrondissement, le conservatoire à rayonnement régional de Versailles (CRR) et finalement le conservatoire à rayonnement départemental de Chartres (CRD), ville qui va pour ainsi dire « l’adopter » et dans laquelle elle obtiendra le Diplôme d’Études Musical.

Sa curiosité a toujours été vive et son goût pour la musique ancienne s’affirme de plus en plus et la conduit à se former au violoncelle baroque auprès d’Hendrike Ter Brugge et Antoine Ladrette au CRD de la Vallée de Chevreuse.

Parallèlement, une autre passion émerge, l’enseignement et la pédagogie, grâce à Odile Bourin (auteure de diverses méthodes pour violoncelle). Elle va pouvoir créer plusieurs classes de violoncelle au sein de différentes écoles de musique municipales en Eure-et- Loir et organiser des rencontres, masterclass et stages pour les élèves du département.

Mari Akagawa est une artiste riche de ses envies, rencontres et talents. Elle joue tout aussi bien avec des formations de musique de chambre, avec des orchestres de chambre ou des orchestres symphoniques et se plaît à créer et à se produire avec des danseurs, des comédiens autour de contes ou à accompagner des lectures de poésie avec ses deux violoncelles qui ne la quittent, décidément, jamais.

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Cheffe de Musique adjointe de la Musique de la Marine nationale, Marie Faucqueur dirige depuis plus de quinze ans des orchestres amateurs et professionnels aux nomenclatures variées, des phalanges symphoniques aux Orchestres d’Harmonie.

D’abord formée auprès de Jean-Marc Cochereau et Claude Kesmaecker, elle intègre la classe de Nicolas Brochot au conservatoire à rayonnement départemental d’Évry et obtient un 1er prix de Direction d’Orchestre, ainsi d’un Diplôme d’État de direction d’Ensemble.

De l’Orchestre d’Harmonie Français au Brass Band Exo Brass, en passant par l’Ensemble Harmonique de Rungis et le projet Vents d’automne (Paris-Saclay), elle est très attachée au répertoire pour orchestre d’harmonie, qu’elle a porté au-delà des frontières françaises, lors de tournées en Italie et au Portugal. Avec un 1er Prix de Contrepoint (obtenu à l’unanimité du jury) et un 1er Prix d’Harmonie, Marie Faucqueur n’a cessé d’enrichir ce répertoire au gré des arrangements et orchestrations réalisées spécialement pour les formations qu’elle dirige.

Organiste, élève de François-Henri Houbart et titulaire d’un Diplôme d’État instruments anciens (spécialité orgue), elle remporte en 2006 le Grand Prix Gaston Litaize du Concours international d’orgue Duruflé-Litaize. Formée dans la classe d’Éric Lebrun au CRR de St-Maur-des-Fossés, elle obtient en 2009 un 1er Prix de Perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury. Elle se perfectionne également auprès de Marie Claire Alain, Michel Chapuis, Michelle Leclerc, Pierre Pincemaille, François Espinasse, Pierre Méa ou encore Henri-Franck Beaupérin. Une formation d’excellence qui l’amène naturellement aux tribunes parisiennes : d’abord à la Chapelle St Vincent-de-Paul (Paris VI), puis à l’orgue de Sainte-Geneviève-des-Grandes-Carrières (Paris XVIII).

Poly-instrumentiste et harmoniumiste depuis plus de 20 ans, elle fonde en 2013 le Taramonium Project avec Philippe Dourneau et Hidéhiko Kan. En 2020, le trio qui flirte avec le jazz enregistre : “Teatime in Louville”. Un premier CD qui intègre l’harmonium dans une perspective résolument moderne, à travers des compositions originales réalisées par le trio.

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Débutant la pratique du chant dès l’âge de 8 ans au sein de la « Maîtrise de la Cathédrale de Chartres », Nicolas Lhoste poursuit sa formation dans d’autres chœurs comme la « Maîtrise des Hauts de Seine » ou le « Chœur d’enfants de l’Opéra National de Paris ». Il participe à des opéras en voix d’enfants (Paillasse, Werther, Turandot, Wozzeck, Tosca, Boris Godounov, La Bohème, etc).

Passé voix d’homme il chante dans diverses formations dont le « Chœur de l’Armée Française » ou le « Chœur Français d’Opéra ». Il est régulièrement engagé comme supplémentaire dans les théâtres lyriques de France (opéra de Montpellier, opéra de Strasbourg, opéra de Tours), travaillant avec de grands noms de la profession (François-René Duchable, Roberto Alagna, Karine Deshayes, Ton Koopman, Alain Altinoglu, Michael Schønwandt, Jean-Claude Casadessus, etc).

Particulièrement attiré vers le répertoire de musique ancienne ainsi que l’oratorio, il participe à de nombreux concerts et enregistrements de formations vocales et instrumentales. En 1994, Il fonde un ensemble vocal de voix d’hommes spécialisé dans la musique ancienne.

En 2006 le recteur de la cathédrale de Chartres lui confie le poste de chantre, il devient alors directeur musical et administrateur pour l’ensemble des concerts de la cathédrale, fonction qu’il assurera jusqu’en 2023. À partir de 2019, il assure pendant 4 années la direction du Chœur de la Maîtrise de la cathédrale de Chartres, dirigeant les choristes enfants et adultes à l’occasion des grandes fêtes liturgiques, concerts et tournées. Dans le chant lyrique, il suit pendant 4 ans les cours auprès du baryton Jean-Philippe Lafont.

Aujourd’hui Nicolas Lhoste se produit dans des ensembles à effectif variable, abordant la musique médiévale (Ensemble Fulbert) ou la création contemporaine (Ensemble Sequenza93). Il est aussi choriste supplémentaire au chœur de Radio France. Sur la saison 2024/2025, il débutera au sein du chœur de l’opéra de Genève pour 2 opéras.
Il est promu chevalier des Arts et Lettres en 2015.