Vincent WARNIER

Vincent WARNIERDepuis son grand prix d’interprétation au Concours international d’orgue de Chartres en 1992 et sa nomination, quatre ans plus tard, à la tribune parisienne de Saint-Étienne-du-Mont – où il succède à Maurice et Marie-Madeleine Duruflé, en compagnie de Thierry Escaich – Vincent Warnier s’est imposé comme une figure majeure de l’école d’orgue française, dont il porte la renommée largement au-delà des frontières nationales.

Une moisson de prix au Conservatoire national de région de Strasbourg puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris a forgé le métier solide de ce musicien, qui se traduit par une virtuosité impeccable et un talent très remarqué d’improvisateur.
À ces qualités indispensables, Vincent Warnier ajoute celles, plus rares, d’une rigueur sans faille et d’une érudition acquises auprès de maîtres comme André Stricker, Daniel Roth, Michel Chapuis et Marie-Claire Alain et lors d’études de musicologie à la Sorbonne, couronnées de l’agrégation. Vincent Warnier n’a pas son pareil pour démêler les savantes constructions de Bach et leur donner le naturel de l’évidence, la véhémence de l’improvisation. En témoignent ses deux disques les plus récents consacrés au Kantor, chez Intrada : Ultimo verba (2008) et les toccatas et fugues (à paraître en 2010).

Il se passionne également pour la musique de Mendelssohn, Franck, Widor, Jehan Alain, Duruflé et de bien d’autres auteurs, et interprète volontiers des œuvres contemporaines d’Éric Tanguy, Thierry Escaich ou Jacques Lenot (qui a écrit à son intention ‘Mon royaume n’est pas de ce monde’, pour orgue seul, et ‘La Gerusalemme celeste’, pour orgue et orchestre).

Sa discographie, qui compte une vingtaine d’albums, témoigne de l’éclectisme de son talent ; elle est régulièrement saluée par une critique enthousiaste. Son premier disque chez Intrada, panorama de l’orgue français de Duruflé à Escaich, a reçu un Diapason d’or, tout comme son intégrale de l’œuvre pour orgue de Maurice Duruflé. En plus de la tribune de Saint-Étienne-du-Mont, Vincent Warnier s’est vu confier en 1997 le grand orgue Théodore Jacquot de la cathédrale Notre-Dame de Verdun.

Il est l’invité des tribunes et des salles les plus renommées, en France comme à l’étranger, jusqu’en Amérique latine et au Japon. Si le récital occupe le premier plan de son activité musicale, il aime également se produire au côté de solistes comme les trompettistes Thierry Caens et David Guerrier ou le pianiste Alexandre Tharaud. Il a joué avec des orchestres majeurs sous la direction de chefs comme EvgLieni Svetlanov, Emmanuel Krivine, James Conlon. Parmi ses prestations marquantes des derniers mois et des semaines à venir, citons des concerts à Amsterdam et Lucerne avec l’Orchestre national de Lyon et Jun Mârkl (qui le réinvitent pour des concerts à Lyon et au Japon en 2011), une tournée au Japon avec l’orchestre de l’Opéra de Lyon et Kazushi Ono et des récitals à Notre-Dame et à Saint-Eustache à Paris, à la cathédrale de Berlin, à l’église Mathias de Budapest, à !’Auditorium Maurice-Ravel de Lyon, à la cathédrale de Verdun, au Festival de Masevaux, à Saint-Paul et à Saint-Thomas de Strasbourg et à Saint-Victor de Marseille.
Pédagogue recherché, Vincent Warnier enseigne dans le cadre de stages et de master-classes et participe à des jurys de concours internationaux. Il est régulièrement l’invité des ondes de France Musique.

Vincent WARNIER - Chartres 2011

Vincent WARNIER – Chartres 2011

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Warnier